Anggun : une maman bio-engagée
ANGGUN, PORTE-VOIX DU FILM "UN JOUR SUR TERRE" (sortie le 10 octobre 2007)
Anggun, la chanteuse d'origine indonésienne est la voix française du film documentaire "Un jour sur Terre", en salles le 10 octobre. Film animalier et naturaliste extrêmement soigné, réalisé par les britanniques Alastair Fothergill et Mark Linfield, "Un jour sur Terre" est le fruit d'un travail colossal. Il témoigne de la beauté du monde et de sa fragilité. "C'est une belle, mais triste réalité", assure Anggun qui se dit honorée d'avoir été choisie pour dire le commentaire en français. Dans la version originale, le texte est dit par l'acteur britannique Patrick Stewart (Capitaine Jean-Luc Picard de Star Trek).
"Un jour sur Terre" commence au pôle nord avec le "reveil" d'une maman ours polaire et de ses deux petits, il se poursuit dans la Toundra et la Taiga, puis rejoint l'Afrique pour suivre le périple harassant et hasardeux d'un troupeau d'éléphants... avant de plonger dans l'océan, des caraïbes à l'Antarctique avec une baleine et son balaineau. Le tout est porté par une musique très présente, un rien grandiloquente, et des commentaires sans prétention scientifique. "Un jour sur Terre" n'est pas un film militant, il est un film un brin nostalgique, une ode à la beauté du monde et un avertissement sur les dangers qu'elle court. "Presque un film historique" précise Anggun. I
l faut attendre la fin du film pour la mise en garde et le message écologique. En cette fin d'année, c'est un film idéal pour les enfants, même petits, un magnifique spectacle.
l faut attendre la fin du film pour la mise en garde et le message écologique. En cette fin d'année, c'est un film idéal pour les enfants, même petits, un magnifique spectacle.
Peu avant la sortie du film, nous avons rencontré Anggun dont on connaît les multiples engagements pour la lutte contre le SIDA, pour le micro-crédit dont elle est une porte-parole pour l'ONU, pour les Restos du cœur avec Les Enfoirés, pour la Fondation de Nicolas Hulot, etc. Interview.
Néosapiens : Vous êtes une femme très engagée, un peu sur tous les fronts… Pourquoi soutenir autant de causes différentes ?
Anggun : Je ne peux pas rester insensible. Et sincèrement, ce que je fais, ce n'est pas grand-chose. Je ne peux pas tout faire non plus, c'est aussi une question de temps. Et mes choix sont toujours très personnels. Pour la lutte contre le SIDA, je serai toujours là, car j'ai dans mon entourage intime des personnes touchées. Pour le micro-crédit, je me déplace à la rencontre des entrepreneurs, mais aussi des banquiers et des personnalités politiques. Je suis une porte-parole. Pour l'environnement, en tant que future mère (Anggun sera bientôt maman), je ne peux pas me dire "je n'ai rien fait". La protection de la nature est une responsabilité.
Anggun : Je ne peux pas rester insensible. Et sincèrement, ce que je fais, ce n'est pas grand-chose. Je ne peux pas tout faire non plus, c'est aussi une question de temps. Et mes choix sont toujours très personnels. Pour la lutte contre le SIDA, je serai toujours là, car j'ai dans mon entourage intime des personnes touchées. Pour le micro-crédit, je me déplace à la rencontre des entrepreneurs, mais aussi des banquiers et des personnalités politiques. Je suis une porte-parole. Pour l'environnement, en tant que future mère (Anggun sera bientôt maman), je ne peux pas me dire "je n'ai rien fait". La protection de la nature est une responsabilité.
Néosapiens : Et cela va-t-il au-delà de vos engagements publics ?
Anggun : Pour changer le monde, on doit d'abord se changer soi même. Faire des économies, c'est facile et cela un impact direct. Je viens par exemple de changer de voiture pour un modèle hybride Prius. Quand je peux éviter de prendre la voiture, je le fais. Je prends des sacs pour faire mes courses. Pour mon bébé, je vais même utiliser des couches lavables. Mon amoureux est lui impliqué dans le commerce équitable et bio. Nous connaissons par exemple le patron de la marque "Les racines du ciel".
Anggun : Pour changer le monde, on doit d'abord se changer soi même. Faire des économies, c'est facile et cela un impact direct. Je viens par exemple de changer de voiture pour un modèle hybride Prius. Quand je peux éviter de prendre la voiture, je le fais. Je prends des sacs pour faire mes courses. Pour mon bébé, je vais même utiliser des couches lavables. Mon amoureux est lui impliqué dans le commerce équitable et bio. Nous connaissons par exemple le patron de la marque "Les racines du ciel".
Néosapiens : Vous avez grandi en Indonésie, ne pensez vous pas que la donne est différente pour les pays en voie de développement ?
Anggun : J'ai grandi avec des valeurs de respect de la nature, de la faune et de la flore. Mais c'est vrai que c'est plus difficile quand la priorité c'est la survie. Si je m'engage pour le micro-crédit, c'est aussi parce que c'est un moyen d'éradiquer la pauvreté.
Anggun : J'ai grandi avec des valeurs de respect de la nature, de la faune et de la flore. Mais c'est vrai que c'est plus difficile quand la priorité c'est la survie. Si je m'engage pour le micro-crédit, c'est aussi parce que c'est un moyen d'éradiquer la pauvreté.
Néosapiens : Qu'est-ce qui vous a touché dans le film "Un jour sur Terre" ?
Anggun : Il y a le moment où l'on voit le léopard de l'Amour. Lorsque ces images on été tournées, il en restait une quarantaine. Aujourd'hui, il n'y en a plus. De ce point de vue là, ce film est presque une œuvre historique. Mais pour moi, l'image la plus poignante est celle de la fin, lorsque l'ours polaire nage et qu'il n'y a plus de banquise. Je pleure à chaque fois. Ce film n'est pas donneur de leçon. Mais tout en montrant la beauté de la nature, il fait passer un message. Si ce film peut réveiller les consciences, c'est tant mieux.
Anggun : Il y a le moment où l'on voit le léopard de l'Amour. Lorsque ces images on été tournées, il en restait une quarantaine. Aujourd'hui, il n'y en a plus. De ce point de vue là, ce film est presque une œuvre historique. Mais pour moi, l'image la plus poignante est celle de la fin, lorsque l'ours polaire nage et qu'il n'y a plus de banquise. Je pleure à chaque fois. Ce film n'est pas donneur de leçon. Mais tout en montrant la beauté de la nature, il fait passer un message. Si ce film peut réveiller les consciences, c'est tant mieux.
| Écrit par Yves Vilagines,Néosapiens | |
| 03-10-2007 | |
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