Bébés secoués : des résultats encourageants
Six mois après le lancement en Ile-de-France d'une campagne d'information sur le «syndrome des bébés secoués» *, le nombre de bambins hospitalisés a été diminué de moitié. Du moins à l'hôpital Necker-Enfants Malades, à Paris, d'après le Journal du Dimanche. Depuis quatre mois, un nourrisson y arrive toutes les deux semaines contre un par semaine auparavant (pour 180 000 naissances en Ile-de-France). Ces enfants sont victimes du manque de contrôle de parents qui craquent, excédés par leurs pleurs ou trop stressés.
Bébé secoué : des séquelles dramatiques
A peine venus au monde, des nourrissons sont parfois victimes de maltraitance. Irrités par leurs pleurs, certains adultes secouent l'enfant pour le faire taire. Ce geste d'énervement est loin d'être anodin, il peut entraîner des conséquences neurologiques irrémédiables et le décès du bébé dans 10 % des cas.
Le Centre ressources francilien du traumatisme crânien et le Pr. Renier, référent médical et médecin dans le service de neurochirurgie pédiatrique de Necker-Enfants malades, se sont engagés dans le lancement, le 6 octobre, d’une campagne d’information et de prévention sur le syndrome du bébé secoué pour une durée d’un an.
« Secouer votre bébé peut tuer. Mieux vaut le laisser pleurer et partir solliciter de l’aide ! ». C’est le message de la campagne de prévention en Ile-de-France sur le syndrome du bébé secoué, .....